dimanche 14 septembre 2008

Rire ou pleurer des politiciens?

Ce texte ne sera pas long, il n'exprimera que ma lassitude par rapport au lancement du nouveau cirque politique en vue du vote du 14 octobre. Que nous suivons collectivement un peu comme une saison de hockey. Nous souffrons d'une grande fatigue, d'une grande lassitude par rapport au monde politique.

On remarque que les forces vives qui nourrissent l'État, la classe moyenne, les travailleurs, subissent des pressions incroyables depuis quelques décennies. Augmentation constante de la charge de travail, nécessité d'un deuxième revenu, augmentation constante du prix des maisons et loyers, etc. Beaucoup de jeunes familles se retrouvent dans cette classe sociale. Comment réussir à jeter un regard pertinent sur le processus électoral en portant les responsabilités d'une jeune famille au coeur d'un monde du travail implacable? Et rien ne nous pousse à faire l'effort de vraiment nous renseigner. Nous sommes refoulés vers les campagnes publicitaires bidons, les slogans publicitaires accrocheurs, les reportages télévisés vides, chaque chef branchant sa ligne du jour pour le bon peuple. « Déjà que j'aime pas la politique » (passante de Jean-Talon entendue à Radio-Tralala)

Comment faire confiance à un chef bedonnant se vantant d'avoir diminué les impôts des familles quand l'augmentation des coûts de carburant et des taxes les accompagnant viennent chercher tout autant d'argent dans nos poches?

Comment faire confiance à des hommes et des femmes clamant avoir reconnu notre nation lorsque ceux-ci coupent 45 millions dans le domaine de la culture, où les Québécois, par leur bouillonnante créativité, vont chercher plus que leur part de subventions (entre 30 et 40%)?

Comment faire confiance à un parti qui prétend pouvoir faire la part dorée à l'industrie pétrolière et l'exploitation des sables bitumineux de l'Ouest tout en dotant ce pays d'une véritable politique environnementale?

Comment faire confiance à un homme qui se prétend aussi nationaliste que le chef du Bloc, mais qui a été le porteur d'une loi qui niait le principe fondamental, de toute démocratie, du 50% +1?

Comment faire confiance à un parti « temporaire » qui s'est confortablement installé sur les fauteuils de la Chambre des Communes et qui ne sait plus trop comment aborder les électeurs tant ceux-ci semblent indifférents à son option politique?

Comment faire confiance à un chef d'un parti réputé de centre gauche qui n'obtient même plus l'appui de sa base syndicale au Canada-anglais et qui pense qu'une image « cool » peut tenir lieu de programme? (Bon, d'accord, attaque gratuite! Envoye! Danse mon Jack!)

Quant au parti VERT, vous croyez qu'il est au-dessus de toute critique? Si les rumeurs se confirment, vérifiez qui sera leur canadidat dans Richmond-Arthabaska. Ça se passe de tout commentaire...

Si vous n'aimez pas la politique ou ne vous en occupez pas, la Politique, elle, s'occupe toujours de vous.


Bonne campagne!

1 commentaire:

Frédéric Jean a dit…

Le parti Vert...à en croire le candidat dans Arthabaska, on dirait le parti Rhinocéros!